Le divorce religieux, qui est prononcé par les rabbins, apparaît en effet, aux yeux des signataires, comme le lieu d’une discrimination majeure pour de nombreuses femmes. Conformément à la halacha (la loi juive), lors d’un mariage religieux à la synagogue, l’épouse ne signe pas le contrat de mariage (la kétouba). Par la suite, si elle souhaite divorcer religieusement, elle doit obtenir au préalable de son époux un libellé de divorce (ou guet). Un nombre significatif de femmes divorcées (jusqu’à 30 % à Marseille et 10 % à Paris) ne l’obtiennent pas et restent mariées religieusement, même si, par ailleurs, le divorce civil a été prononcé. Si ces femmes non divorcées religieusement ont d’autres enfants, ceux-ci ne seront pas considérés comme juifs à part entière. LES RABBINS ORTHODOXES INTERPELLÉS » Certains