Et les fait réfléchir. « Ce texte les interpelle, les émeut tous. Je ne suis pas accablée par le sort, je dégage même parfois une énergie très masculine, j’ai un petit côté rue qui fait que les garçons nese sentent pas attaqués. Souvent, il y a une ado qui se met à pleurer, mais tous les autres écoutent toujours avec beaucoup d’intensité. » A-t-elle vécu ellemême l’errance imposée sur ces sentiers battus ? On ne le saura pas. « Je suis une femme et cette cause m’habite depuis longtemps. Ce sont des douleurs de femmes. Je veux simplement dire que malgré toutes les horreurs qui peuvent nous tomber sur la tête, on peut se relever et combattre». Une façon aussi pour elle d’apporter son soutien à l’association Paroles de femmes,

Et pourtant les femmes ont marqué l’histoire : De la révolution française aux différentes guerres où les femmes ont remplacé les hommes sur les chantiers, dans les usines pour faire marcher l’économie du pays. Résistantes, héroïnes de guerre, leurs revendications ont fait avancer la société. Alors que leurs droits semblaient acquis, la nouvelle femme n’existe que par son image sexuelle. Alors que les femmes se sont battues pour porter des pantalons, aujourd’hui, elles doivent se battre pour avoir le droit de porter des jupes à cause d’un retour des traditions religieuses ancestrales qui menacent la liberté des femmes. Déshumanisées, les femmes peuvent alors être insultées, violentées, dégradées. Les chansons Saint-Valentin ou Sale P*te du rappeur Orelsan choquent tous ceux et toutes celles qui se sont battues et continueront à se battre pour rendre toute sa

L’association Paroles de femmes a lancé « les cafés féminins » afin de créer un lobby féminin pour faire progresser la cause des femmes et lutter contre la précarité féminine. A notre première édition, Mme Aude de thuin du Women’s forum, Mme Mercedes Erra, Mme Laure Darcos, Mme Tita Zeïtoun, Mme Olga Trostiansky, Mme Irène Frain ont répondu présentes afin de soutenir notre initiative. Elles ont signé notre Manifeste de solidarité tout comme Mme Sophie de Menthon dans les locaux de la SwissLife banque privée. Notre but étant de lever des fonds pour créer plusieurs « Maisons citoyennes », foyers foyers d’hébergement, d’accompagnement et de réinsertion pour les femmes précaires à Paris et dans sa périphérie. Avec la crise, la précarité féminine s’est accentuée et touche en premier lieu les femmes et les foyers monoparentaux.

Olivia Cattan, Présidente de Paroles de femmes participera à la table ronde :  » Les femmes et les Médias » organisé par l’association « Les Mariannes de la diversité » en présence de Jean François Coppé, Brigitte Gresy…afin d’ouvrir le débat sur « la parité et la diversité dans l’entreprise ». Lundi 12 octobre 2009 à 13h30 Assemblée Nationale, salle Colbert – 126, rue de l’université Paris 75007. Métro : Invalides

Alors Messieurs et madames les politiques, malgré quelques structures qui existent, vous êtes tout à fait conscients que cela ne suffit en aucune façon et que les femmes ne sont toujours pas accueillies sur une longue période, dans de bonnes conditions et qu’elles ne sont toujours pas accompagnées juridiquement, psychologiquement jusqu’à une complète réinsertion. Messieurs et Mesdames les politiques, ces maisons citoyennes ne sont pas un os à ronger ni un enjeu politique que l’un ou l’autre doit tenter de s’approprier. C’est un projet utile, sérieux, réfléchi et fiable qui répond à la demande des citoyennes françaises qui subissent la crise de plein fouet. Alors arrêtons les bavardages de salons municipaux et agissons ensemble pour que ce projet citoyen et humanitaire se concrétise enfin ! Regarder la vidéo :  http://18eme.com/spip.php?article1604

La réalisatrice Yamina Benguigui est en préparation d’un Spot pour notre association afin de lancer l’Impôt de Solidarité Féminine. De nombreuses personnalités médiatiques participeront à cette opération.

L’association Paroles de femmes a félicité Mme la secrétaire d’Etat, Nadine Morano pour la mise en place des bracelets électroniques pour les maris violents. Nous avions alerté le secrétariat aux droits des femmes de la non-protection des victimes, une protection juridique qui nous semblait insuffisante. Dans note Pacte féminin, nous avions proposé différentes mesures de protectiion des victimes mais également d’accompagnement psychologique du mari violent et de toute la famille.L’avocate Yaël Mellul avait proposé une loi contre les violences psychologiques. Face à la progresssion de la violence à l’encontre des femmes, cette mesure permettra de faire baisser ce taux de violences comme cela a été le cas en Espagne.