Tout d’abord, au regard des 6 millions de femmes en France, vivant avec moins de 600€ par mois, nous nous demandons où M Apparu trouvera les logements nécessaires. Ce qu’il prévoit est long et irréalisable vu la conjoncture actuelle, entre le manque de logement, le surendettement de l’Etat et le peu de crédit alloué à son Ministère.
D’autre part, ce qu’apparemment M Apparu ne comprend pas, étant si éloigné de la réalité du terrain, c’est que la plupart des femmes cherchant un hébergement d’urgence sont dans des situations familiales difficiles, ayant subies pour certaines, des violences conjugales et que cela nécessite un accompagnement de longue durée afin de les reconstruire et les réinsérer de façon durable.
Ce sont également des femmes précaires, pour la plupart en foyers monoparentaux, qui connaissent un accident de la vie ; perte d’emploi, divorce, handicap. Ces femmes ayant payé leurs impôts et leurs cotisations toutes leurs vies méritent peut-être que l’Etat les « assiste » quelques mois en retour au nom du principe de la solidarité nationale. De plus, face à la crise, il serait peut-être temps de réfléchir à des mesures de prévention au lieu de nous abreuver d’effets d’annonce suivi d’aucune action concrète.
La désinvolture face à cette urgence humanitaire et le mépris de M Apparru, transformant froidement ces femmes en statistiques, a montré une fois de plus son ignorance, son incompétence ainsi qu’un manque total de solidarité et d’humanité envers les plus démunis.
Nous participerons aux côtés des Enfants de Don Quichotte à la Nuit solidaire du 27 novembre afin de montrer notre indignation face à cette politique aveugle d’exclusion.
Visiblement Mr Apparu a modifié la devise de notre République qui figure sur le devant de la façade de son Ministère en Liberté Egalité Précarité !
